La légende dit que, le jour où Bob Dylan a pris son tournant électrique, au festival de Newport en 1965, le chanteur folk Pete Seeger aurait tenté de couper l’électricité avec une hache. La légende ment, comme souvent. En réalité, Pete Seeger aurait seulement dit à l’ingénieur du son « Si j’avais une hache, je couperais immédiatement le câble », tant le son de la nouvelle formation de Dylan était ce jour-là confus.
Pete nous a malheureusement quittés en 2014 mais d’autres ont parfois envie de saisir une hache lorsqu’ils voient des groupes électrogènes de la taille d’un cabanon tourner pour alimenter la sonorisation et les lumières. Il y a pourtant d’autres solutions…
D’abord, l’utilisation de bio-propane. Les Vieilles Charrues ont choisi ce gaz qui ne rejette aucune particule fine pour remplacer le propane des générateurs dédiés aux espaces de restauration.
Ensuite, les énergies « vertes ». Le festival anglais de Glastonbury a profité de son site – une ferme laitière qui accueille le festival depuis quatre décennies – pour y installer des panneaux solaires qui lui permettent de réduire de 100 tonnes d’équivalent CO2 leurs rejets dans l’atmosphère.
L’éolien serait également envisageable. Mais le plus simple est probablement d’essayer d’éviter d’organiser des événements amplifiés en pleine nature, dans des lieux isolés, là où il n’est pas possible de se raccorder à un réseau d’électricité d’origine renouvelable.
Pour aller plus loin : Lire l'article sur les scènes mobiles alimentées en énergie solaire
Photo : Cénel et François Mauger
Pour aller plus loin... Un article du Monde sur le virage électrique de Bob Dylan La page du site web des Vieilles Charrues consacrée à leur consommation énergétique