Claude Debussy en rêvait. « On peut entrevoir un orchestre nombreux s’augmentant encore du concours de la voix humaine […]. La possibilité d’une musique construite spécialement pour le « plein air », toute en grandes lignes, en hardiesses vocales et instrumentales qui joueraient et planeraient sur la cime des arbres dans la lumière de l’air libre », écrivait-il dans l’un des textes réunis dans Monsieur Croche et autres écrits.
Le concert en extérieur est à nouveau dans l’air du temps. Même pour la musique classique, qui y est peu propice. Le Festival des Forêts réussit, par exemple, à entraîner les auditeurs sous les chênes de la région de Compiègne.
Les amateurs de jazz, eux, se retrouvent au pied du glacier d’Argentière ou au lac de Catogne, avec à chaque fois, une vue imprenable sur le massif du Mont-Blanc, pour les événements de Cosmojazz.
Photo de têtière : Cénel Fréchet-Mauger
Pour continuer... Lire l'interview d'Alexandra Letuppe, directrice du Festival des Forêts Lire le récit de Marc Glomeau à propos de l'enregistrement en plein air de l'album de Muddy Gurdy