« Comment souhaitons-nous que notre futur sonne ? » Telle est la question qu’a posé l’association DJs for Climate Action aux animateurs des scènes électroniques de tous les pays. Pour étayer la question, les membres de l’association ont mis à la disposition des autres DJs les sons du présent : des centaines d’échantillons sonores tirés du fonds d’enregistrements de terrain de Greenpeace. Libre à chacun, ensuite, d’intégrer un ou plusieurs de ces sons dans l’une de ses compositions puis de l’envoyer au collectif.
« On aurait été assez contents avec 60 morceaux, vraiment heureux avec 100 morceaux et, là, on en a reçu le triple ! » s’enthousiasme Ruben, l’un des membres de DJs for Climate Action. « On est aussi étonnés par la quantité que par la qualité. Réduire la sélection de 350 titres à 100 a été assez facile. Mais passer des 100 meilleurs morceaux aux 37 finalement retenus a vraiment été un casse-tête. Le niveau et l’engagement de ces DJs nous a vraiment surpris ! »
L’association prépare en effet la publication d’une compilation présentant la crème des 350 morceaux reçus. Un financement participatif est en cours sur Kickstarter. Pour Ruben, qui mixe à Paris sous le nom de Michel D, ce projet permettra peut-être de « rendre le combat contre le changement climatique plus « cool ». Beaucoup d’artistes qui ont sûrement des opinions proches des nôtres hésitent à s’engager ; ils craignent d’écorner leur image » constate-t-il avant de conclure : « Au-delà de ça, ce disque nous permettra de financer des projets avec un impact environnemental direct dans les régions où les enregistrements ont été réalisés (Antarctique, Papouasie, Amazonie) et de récolter des fonds pour nos projets futurs ». Beau travail !
Pour continuer... Lire l'interview de Harm Theunisse, le dirigeant de la société qui va presser le vinyle avec un composant qui n'inclut ni PVC ni phtalates.
Photo de têtière : Cénel et François Mauger
Pour aller plus loin... Le site de DJs for Climate Action