Faut-il s’interdire d’inviter un orchestre australien, simplement parce que sa venue va générer à elle seule plus de 60 tonnes d’équivalent CO2 ? Très attachée à sa liberté artistique, la majorité des programmateurs de spectacles répondent « Non ». Mais certains choisissent de « compenser » ces transport, voire l’entièreté des émissions de gaz à effet de serre de leur salle ou de leur événement.
« Compenser » signifie mettre en place ou financer des projets qui permettront une capture de carbone (par exemple, des projets de reboisement, les forêts représentant, derrière les océans, le 2ème plus grand puits de carbone de la planète), une production d’énergie renouvelable ou une réduction de consommation.
Le festival We Love Green a ainsi, en partenariat avec le moteur de recherche Ecosia, financé la plantation de 80 000 arbres (un pour chaque festivalier), notamment en Ouganda, où il faut restaurer l’habitat naturel des derniers chimpanzés.
De leur côté, les TransMusicales ont commencé à compenser le transport des artistes internationaux dès 2007. Ils ont ensuite étendu la compensation à l’ensemble des transports en direction de leur événement, qu’ils soient le fait d’artistes français, de leur équipe, de leurs prestataires, de leur public…
Photo : Cénel et François Mauger
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