Radiohead, Imelda May, Idles, Brian Eno, Shabaka Hutchings… En 2019, des milliers de musiciens britanniques ont signé « Music Declares Emergency », un manifeste par lequel ils répondent à l’urgence climatique et environnementale.
En France, les regroupements et les coalitions ne manquent pas non plus, même si elles ne bénéficient pas de la même visibilité. Quelques exemples… Il existe une « Charte des festivals engagés pour le développement durable et solidaire en Bretagne » signée par 23 événements. Dans le sud de la France, les événements se réunissent dans le COFEES : Collectif des Festivals Eco-Responsables et Solidaires. Côté classique, le compositeur Gilles Schuehmacher et la pianiste Vanessa SanFilippo animent le collectif « Action musique climat » ; pendant le premier confinement est paru l’appel « Cadence rompue », lancé par Pierre Barrois, Louise Lapierre et Gilles Schuehmacher ; depuis, s’est constituée l’association Arviva – Arts vivants, Arts durables. Dans le champ des musiques populaires, le groupe Shaka Ponk réunit dans le collectif The Freaks 68 personnalités telles que Zazie, Soprano ou Jean-Louis Aubert. « Pour une écologie de la musique vivante », l’appel que des artistes du secteur du jazz et des musiques improvisées ont lancé en juin 2020 a reçu des centaines de signatures. Partout, des initiatives surgissent.
Ces pages sont destinées à leur faire écho…
Photo : Cénel et François Mauger