Nos services de streaming musical ou de vidéos à la demande, nos moteurs de recherche, nos réseaux sociaux et tous les autres services en ligne auxquels nous faisons appel chaque jour consomment une énergie phénoménale. Ce qu’il est désormais convenu d’appeler la « technologie de l’information » (« IT » ou « information technology » en anglais) emploie déjà 7% de toute l’énergie électrique produite sur terre.
Ces services n’ont pas tous la même politique énergétique. Les rapports de Greenpeace qui, depuis 2010, surveille les géants du net sont d’ailleurs surprenants. Les plus grands acteurs, dont la puissance inquiète par ailleurs, se révèle ici les meilleurs élèves. C’est par exemple Facebook, qui dès 2011, s’est le premier engagé à s’orienter vers 100% d’énergie renouvelable, suivi, l’année suivante d’Apple et de Google.
Très détaillés, les rapports de Greenpeace distribuent bonnes et mauvaises notes. Ainsi, en 2017, iTunes se voyait décerner un « A », quand Spotify ne récoltait qu’un médiocre « D » ou, pire, que Soundcloud, dont le cocktail énergétique comptait alors 30% de charbon, se voyait décerner un infamant « F ». Du côté des réseaux sociaux, Facebook et Instagram étaient les premiers de la classe et Twitter (qui n’utilisait que 10% d’énergie propre) portait le bonnet d’âne.
L’association, qui n’est pas avare de conseils pratiques (préférer le téléchargement au streaming, éviter de lire des vidéos en 4G, ce réseau consommant 23 fois plus d’énergie que le Wifi…), mérite d’être écoutée. Lire ses rapports, les faire circuler, c’est faire pression sur l’ensemble de ce secteur en plein développement…
Photo : Cénel et / ou François Mauger
Pour aller plus loin... http://www.clickclean.org/international/en/